Le 5 septembre, le général Gallieni ordonne à la VIème armée d’avancer vers l’Ourcq pour y établir
une ligne avancée de protection.
Les allemands constatent que leur flanc droit est menacé. Ils doivent réagir.
Les troupes allemandes se mettent en place, ayant reçu à 11 heures l’ordre d’attaquer les troupes
françaises. Le premier coup de canon est tiré à 12 h 30 depuis une des collines de Monthyon.
La chaleur est accablante. L’armée française est surprise alors qu’elle se reposait après 30 jours de
retraite. Elle doit monter au combat sur un terrain dénudé.
Les hommes, baïonnette au canon, partent à l’assaut et sont fauchés par les mitrailleuses allemandes.
Les canons français de 75 sont positionnés et tirent à leur tour sur les fantassins allemands protégés
par des abris naturels.
Le front s’embrase de Saint-Soupplets à Neufmontiers et Penchard. Les hommes tombent. La plaine est recouverte de morts.
30.000 hommes se sont affrontés ce jour-là sur un petit périmètre.
Au soir, la situation est stabilisée mais les pertes sont énormes. L’attaque allemande est enrayée et
le sacrifice n’a pas été vain : ces dernières, éprouvées, ne peuvent plus faire front et commencent
à reculer.
Au musée, retrouvez les cartes, les manoeuvres des armées, une maquette, la grande histoire, mais aussi la petite histoire faite de ces souvenirs de poilus qui racontent ce jour terrible.